Ce dossier retrace les étapes et les caractéristiques de la migration chilienne en France à partir de 1973 en analysant les profils sociologiques des exilés et les conditions d'accueil qui leur ont été proposées à leur arrivée par les pouvoirs publics et les associations.
L'expérience " exilique ", à la fois condition et conscience, déploie une potentialité heuristique unique, et pourtant négligée, face aux nouvelles réalités migratoires incluant des catégories aussi variées que, entre autres, le migrant, le réfugié, le clandestin, catégories qu'il importerait toutefois de penser ensemble. Étudier les manifestations de l'exil en tant qu'expérience recentre sur l'humain les discours traitant de la migration et permet de réfléchir à une société plus inclusive dans une perspective tant éthique que politique.
L'héritage de l'exil chez les descendants d'exilés politiques chiliens est complexe. La "mémoire d'exil" perd progressivement son rôle central dans les trajectoires des nouvelles générations.
Depuis un demi-siècle, les flux migratoires n'ont cessé de se développer entre l'Amérique latine et l'Europe. La révolution cubaine, l'avènement de la dictature chilienne et le sort des exilés latino-américains ont ému les populations européennes qui se sont montrées particulièrement accueillantes. Mais dans le contexte de crise économique actuelle, les représentations changent et c'est à présent vers l'Amérique latine que se tournent certains Européens en quête d'une vie meilleure.
Etude sur l'émigration des femmes essentiellement vers des pays tels que les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la Belgique, la France ou encore les pays scandinaves. Ces migrations regroupent plusieurs aspects : travail, exil forcé, asile, regroupement familial...
Issu d'une enquête de terrain de deux ans en Seine-Saint-Denis, cet ouvrage donne la parole à des migrants récemment arrivés et à des familles immigrées de longue date. En se racontant, hommes et femmes, jeunes et parents sortent collectivement du silence. Ils relatent le « travail de l'exil », d'épreuve en épreuve, et questionnent les métissages socioculturels, d'une génération à l'autre, dans les quartiers populaires...(extrait de la quatrième de couverture).
Face aux politiques de la peur et de l'enfermement, l'auteur défend une cosmopolitique de l'hospitalité, seule à même de fonder une anthropologie-monde, qu'il conçoit comme une pensée des rencontres et des reconnaissances de l'autre, d'ouvertures de lieux qui naissent et se développent comme refuges.
...Aujourd'hui les réfugiés sont traités comme des coupables et enfermés dans des camps. S'agit-il d'une réponse à un envahissement migratoire ? D'une réaction inéluctable à la crise économique ? De l'effet d'une xénophobie populaire exacerbée ? L'auteur écarte ces interprétations pour soutenir la thèse d'une transformation de nos cultures politiques sous l'effet d'une xénophobie de gouvernement qui stigmatise l'étranger comme problème, risque ou menace... (extrait de la quatrième de couverture).
Le 28 janvier 2008, 103 Mauritaniens ont été rapatriés dans leurs villages d'origine, après 19 ans d'exil et de silence autour de leur existence, installés au Sénégal et au Mali depuis 1989.
Le régime national-socialiste fut à l'origine d'une vague de migration de personnes fuyant l'Allemagne et les régions annexées par elle. Pour beaucoup, cet « exil » n'est pas resté un état provisoire : il s'est transformé en émigration durable...(extrait de la quatrième de couverture).
Les Cambodgiens immigrés en France entre 1975 et 2000 sont des réfugiés politiques fuyant la guerre civile et le régime des Khmers rouges. L'arrivée simultanée des hommes et des femmes ne renforce pas la domination masculine, bien qu'elle soit traditionnellement établie. Le modèle familial est affaibli par les événements vécus au Cambodge et les modes de vie dans la société d'accueil.
Les conflits sanglants que connaît la corne de l'Afrique depuis plusieurs décennies provoquent l'accumulation en Egypte de nombreux migrants forcés. Ceux-ci, dans l'attente d'une éventuelle reconnaissance de leur statut de réfugié décerné par les représentants locaux du Haut Commissariat aux Réfugiés, doivent assurer leur survie et retrouver leur capacité à agir...
Quel est le véritable rôle de l'intellectuel ? Et quelle place pour l'intellectuel arabe dans le débat public ? Que signifie être exilé, déplacé, vivre entre plusieurs mondes ? Comment l'Occident se représente-t-il le monde arabo-musulman ? Ce sont ces questions essentielles au monde de demain que se pose l'auteur.